HISTOIRE DE FAMILLE A BOISSY-SAINT-LEGER

Publié le par Jean-Pierre Roux

 

 

Il m’avait paru sympathique ce Monsieur Charbonnier lorsque je l’avais rencontré en ce début d’année 2008.  Nous étions en pleine campagne électorale pour les municipales. A l’époque, il s’opposait à sa « camarade » Michèle Sabban dont il contestait le pouvoir autoritaire et peut-être même sa compétence à diriger les socialistes du Val de Marne tout comme le choix qui avait été fait par le PS pour qu’elle mène la liste socialiste à Boissy Saint Léger. Il avait donc fait cavalier seul et avait remporté les élections.

 

Durant cette campagne, après avoir ratifié la charte éthique d’Anticor que je lui avais présentée, il s’était engagé à faire adopter une charte de bonne conduite par l’équipe municipale, en s’inspirant de ladite charte.

 

Mais arrivé au « pouvoir », j’eu beau le relancer plusieurs fois, je sentais bien que Monsieur le maire traînait les pieds pour la faire adopter par son conseil municipal. Finalement, au cours d’une réunion que j’avais pu obtenir avec lui, il m’expliqua benoîtement qu’il l’avait bien proposée à son conseil municipal, mais que cela avait soulevé une telle levée de boucliers qu’il avait dû renoncer à la faire adopter. Nonobstant le fait qu’il devait être bien conscient que cette proposition n’allait pas soulever un enthousiasme délirant, Charbonnier, courageux mais pas du tout téméraire et fidèle à sa parole,  n’a pas, selon moi, vraiment insisté. Eh oui…en politique-politicienne, celle qu’une majorité de français a rejetée au printemps dernier, on pense, dès qu’on est élu, à la prochaine élection. Il faut donc éviter de fâcher ceux qui vous ont soutenus.

 

Sauf qu’aujourd’hui la mise a changé. Un certain nombre d’élus, en particulier ceux de LREM, le MoDem, entre autres, se sont insurgés contre le fait que Monsieur le maire avait embauché sa propre fille comme directrice de cabinet et ce depuis des années. Saluons donc au passage ces élus, dont Nicolas Georges (France Insoumise) que j’ai connu à l’époque, Christian Larger (1), Moncef Jendoubi (LREM) et Christophe Fogel (MoDem) qui ont soulevé cette affaire.

 

En conséquence de quoi, Monsieur le Maire, après avoir traité la loi de « foutaise » (pour un maire ce n’est pas très classe…) a licencié sa fille séance tenante.

 

 

  1. Je n’ai pas trouvé sur le site de la ville l’appartenance politique de ce conseiller municipal, pas plus que pour le maire. Ce dernier est-il encore au PS ? Question qui ne change rien à l’affaire mais qui mérite d’être posée pour la bonne information des électeurs.

 

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